HISTOIRE DE LA ZONE
26 AVRIL 1986
LE PREMIER INCIDENT
Le 26 avril à 1 h 23 du matin, une expérience dans le réacteur n°4 de la centrale nucléaire de Tchernobyl déclencha la fusion du coeur du réacteur. Cet accident provoqua la formation d’un nuage radioactif qui survola l’Ukraine, la Biélorussie, la Russie ainsi que certaines régions d’Europe de l’Est et de l’Ouest, la Scandinavie et le Royaume-Uni.
Il s’agit de l’accident d’origine humaine le plus grave de l’Histoire. Les coûts sociaux, politiques et financiers sont extrêmement élevés. Cette catastrophe est due à des vices de construction dans la série de réacteurs RBMK 1000 ainsi qu’à un certain nombre d’erreurs commises par les techniciens ayant omis de suivre les procédures garantissant la sécurité du réacteur. Cette double défaillance provoqua la surchauffe du coeur du réacteur, d’où la fonte des barres de contrôle en uranium et la formation d’un mélange détonnant d’hydrogène et d’oxygène suivi d’une explosion qui répandit des matières radioactives dans un rayon important. Sous le coup de l’explosion, un incendie se déclara.
Les environs immédiats de la centrale nucléaire furent immédiatement évacués. Plus de 160 000 personnes, dans un rayon de 30 km autour des lieux de l’incident, furent déplacées dans les plus brefs délais. La population pensait alors qu’il s’agissait d’une évacuation d’urgence provisoire. Nombreux d’entre eux ne sont pourtant jamais retournés chez eux. Par ailleurs, en raison des relations tendues entre l’Est et l’Ouest, les fonctionnaires soviétiques masquèrent la véritable étendue de la tragédie. Cela ne fit qu’aggraver la situation qui causa non seulement de terribles souffrances chez les personnes directement exposées à la radioactivité et qui furent évacuées, mais aussi des effets dévastateurs chez un grand nombre d’autres individus. Toute une génération n’eut longtemps que ce mot à la bouche : Tchernobyl.
13 AVRIL 2006
LE DEUXIÈME INCIDENT
«(…) La terreur s’empare aujourd’hui du monde entier tandis que la population européenne doit faire face aux conséquences potentielles d’une autre catastrophe de la centrale nucléaire de Tchernobyl. L’intervention des autorités soviétiques suivie de celle du gouvernement ukrainien assurant la fiabilité de la coque protectrice ne saurait être digne de confiance. Il s’agit d’un énième mensonge des dirigeants – mensonge qui, au vu de ses conséquences, est dangereux pour nous tous à double titre. (…) »
Zeitungsbericht, 16. April 2006
On a parlé d’un deuxième Tchernobyl. Ce qui s’est réellement produit est encore plus choquant que l’accident de 1986. Les scientifiques internationaux, qui travaillaient depuis un certain temps dans la zone d’exclusion, ont été pris de court. Même les meilleurs d’entre eux n’avaient pas imaginé une seconde de ce qui allait se produire. Alors que personne ne l’attendait, l’explosion se produisit. Le cas Tchernobyl ne pourrait être classé avant longtemps. Les conséquences de cet incident étaient difficiles à mesurer, comme celles de la première catastrophe. Toutefois, on savait qu’elles étaient loin d’être négligeables. Malgré la radioactivité destructrice et les anomalies mortelles qui se multipliaient dans la Zone, ce no man’s land devint le rêve de certains individus. Il était facile d’y faire fortune, ce qui pour certains était suffisant pour ignorer les nombreux risques. Ces personnes d’origines diverses et variées furent bientôt connues sous le nom de « stalkers ».
2011
Cette année-là, d’autres horreurs virent le jour dans la Zone, qui n’en manquait pourtant pas. Ces changements violents coûtèrent la vie à de nombreux individus. Les stalkers se mirent à succomber à des anomalies de façon inhabituelle, sans compter les victimes de la Guerre des factions.
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